vendredi 19 octobre 2012

Pensée du jour

« Le verbe aimer est le plus difficile à conjuguer.
Son passé n'est jamais simple,
son présent n'est qu'indicatif,
puis son futur toujours conditionnel. »
Jean Cocteau

jeudi 11 octobre 2012

La conquête du paradis


La Chasse-galerie ou la légende du canot d'écorce



Il s'agit de l'histoire de bûcherons de la Gatineau qui font un pacte avec le diable afin de faire voler un canot pour qu'ils puissent rendre visite à leurs femmes. Il devront cependant éviter de blasphémer durant la traversée, ne point heurter le canot aux clochers d'une église et être de retour avant six heures le lendemain matin. Dans le cas contraire ceux-ci perdraient leurs âmes. La version la plus connue est celle écrite en 1900 par Honoré Beaugrand. Cette histoire remonte à la légende française d'un homme noble et riche qui aimait chasser. Il aimait tellement chasser, qu'un jour, il décida de ne pas aller à la messe du dimanche. Sa punition fut d'être condamné à errer dans le ciel, pourchassé par des chevaux galopants et des loups hurlants.
Source : Wikipedia



À force de rester dans la forêt à s'ennuyer
Le diable est venu les tenter
Il fallait deux semaines
Quand la glace s'était en aller
En canot pour s'en retourner

C'était déjà l'hiver les grands froids
Nous mordaient les pieds
Impossible de s'en aller
C'était déjà Noël le Nouvel An montrait son nez
Tous les hommes voulaient s'en aller

Le diable guettant comme un rapace son gibier
Vint leur offrir tout un marché
Dans un canot dans le plus grand que vous ayez
Installez-vous là sans bouger
Quand minuit sonnera ton canot d'un coup bougera

Il s'élèvera pour t'emporter
Mais si l'un d'entre vous après la fête terminée
Manque le bateau vous périrez
Et chez le grand Satan vous irez brûler ignorés
Ignorés pour l'éternité

Le canot s'éleva jusqu'au ciel, ils furent emportés
Jusqu'à leur village tant aimé
Chacun revint une fois la fête terminée
Sauf le dernier sans y penser
Posant le pied en embarquant s'est retourné

S'est retourné sans y penser
Alors le grand Satan dans un tourbillon de brasier
Tous et chacun à emporter
Le plus jeune d'entre eux
Le plus méfiant le plus peureux

Gardait comme un bijou précieux
Une prière à tuer les diables de la terre
Et quand il l'eut enfin citée
Comme des étoiles furent soudainement libérées
Devant leur cabane isolée

Question sur les procédés littéraires :
Pourriez-vous trouver des figures de style dans cette chanson? Lesquelles?


***

Saviez-vous que...

... le manège la Pitoune à La Ronde avait été créé en l'honneur de la Chasse-Galerie, de même que la bière La Maudite d'Unibroue?


***

Version du conteur Jocelyn Bérubé, c'est par ici.
Version de l'ONF, l'Office National du Film.

mardi 13 décembre 2011

2e étape : L'Alchimiste

Pour arriver jusqu'au trésor, il faudra que tu sois attentif aux signes, lui dit le vieux sage.

Avant que le jeune homme ait pu dire quelque chose, une phalène prit son vol, entre le vieillard et lui. Il se souvint de son grand-père; celui-ci lui avait appris, quand il était enfant, que les phalènes étaient comme un signe de chance, de même que les grillons, les sauterelles vertes, les petits lézards gris et les trèfles à quatre feuilles.

- C'est cela, dit le vieillard, qui lisait dans ses pensées...

Puis, le roi ouvrit le manteau qui l'enveloppait. Le jeune garçon fut impressionné par ce qu'il vit, et se rappela l'éclat qui l'avait ébloui la veille. Le vieil homme portait un pectoral en or massif, tout incrusté de pierreries.

dimanche 30 octobre 2011

7 milliards de solitudes


Ce soir, il me vient à l'esprit une chanson de Daniel Bélanger, Dans un spoutnik. En 1999, nous avions franchi le cap des 6 milliards d'êtres humains sur la Terre. Demain, le 31 octobre, nous en serons officiellement 7.

7 milliards de solitudes, ça fait beaucoup, comme chanterait Daniel. 7 milliards, c'est la plus grande histoire humaine que l'on connaisse. Dans toute l'immensité de cet univers qui nous enveloppe, on ne sait rien de tout ce qu'il pourrait contenir. On imagine, on rêve, on prédit, on formule. Peu importe, de toute façon, que nous soyons seuls au monde ou pas, nous serons dorénavant 7 milliards à vivre les uns avec les autres, les uns contre les autres. Je n'ai pas d'autres mots sinon de nous lancer un tout petit message, proclamé depuis plus de deux mille ans : Aimons-nous les uns les autres, tout simplement. Mais il ne suffit pas d'aimer, crierez-vous! Hélas! vous avez bien raison, alors j'ajoute ceci : Éclairons-nous les uns les autres, afin de repousser respectueusement les limites de l'ignorance et de l'inconscience. Amen! ;)

« Ce n'est pas une simple affaire de chiffre. C'est une histoire humaine. Sept milliards de personnes ont besoin de nourriture. D'énergie. D'offres intéressantes en matière d'emploi et d'éducation. De droits et de liberté. La liberté d'expression. La liberté de pouvoir élever ses enfants en paix et dans la sécurité. Tout ce que chacun souhaite pour soi, multiplié par 7 milliards. »
Ban Ki-moon, Directeur général de l'ONU

Quelques faits et statistiques, par ici.

jeudi 6 octobre 2011

Penser différemment, ça change le monde...


« Votre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu'un d'autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres avoir le dessus sur votre voix intérieure. Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Tout le reste est secondaire

Steve Jobs 1955-2011

« Steve Jobs est l'un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu'il pouvait changer le monde, puis assez talentueux pour le faire... »
Barack Obama